Office de la protection du consommateur https://www.opc.gouv.qc.ca/ fr_CA Office de la protection du consommateur Fri, 25 Apr 2025 03:32:44 -0400 Fri, 25 Apr 2025 03:32:44 -0400 TYPO3 EXT:news news-2852 Fri, 14 Mar 2025 10:50:01 -0400 Attention aux faux produits d’ici https://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/communiques/article/attention-aux-faux-produits-dici Les relations tendues entre le Canada et les États-Unis poussent bon nombre de consommateurs à rechercher des produits d’ici. L’Office de la protection du consommateur met la population en garde contre certaines personnes qui cherchent à tirer profit de la situation en attirant les clients avec des sites Web aux couleurs québécoises ou canadiennes et de fausses allégations sur l’origine de leurs produits.   On voit notamment se multiplier les ventes tripartites à livraison directe (dropshipping) où une personne, entreprise ou individu, prend la commande du client et la relaie à un fabricant ou à un autre fournisseur qui s’occupera de livrer le produit. L’intermédiaire, qui présente un site Web qui inspire confiance, ne divulgue pas toujours son identité réelle. Il ne divulgue aucune adresse ou en présente une fausse. Il prétend ou donne l’impression qu’il offre des produits d’ici, alors que le fabricant est à l’étranger. Et c’est sans compter d’autres problèmes possibles de non-conformité ou de faible rapport qualité-prix, l’absence de service après-vente, etc.  

Faits saillants

  • Faire des représentations fausses ou trompeuses ou passer sous silence un fait important constituent des infractions à la Loi sur la protection du consommateur (LPC).

  • Les consommateurs sont invités à redoubler de prudence et à effectuer 5 vérifications simples avant de faire un achat en ligne, dont la première consiste à bien vérifier les coordonnées réelles du commerçant. On peut également mettre l’image d’un produit dans un moteur de recherche, pour s’apercevoir qu’il est vendu sur plusieurs sites. 

  • Pour un achat conclu à distance, par exemple, sur le Web, la LPC prévoit que, dans certaines circonstances, le consommateur dispose d’un droit d’annulation de la transaction. Dans le cas où le commerçant ne rembourserait pas un achat dûment annulé dans le délai prescrit, le consommateur pourrait demander la rétrofacturation à l’émetteur de la carte de crédit avec laquelle il a payé.

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news-2850 Fri, 21 Feb 2025 13:45:00 -0500 Vol annulé : quels recours? https://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/communiques/article/vol-annule-quels-recours La météo des derniers jours ramène dans l’actualité les droits et recours des voyageurs dans le cas du retard ou de l’annulation de leur vol d’avion. L’Office de la protection du consommateur (OPC) rappelle que les clients des agents de voyages titulaires d’un permis du Québec bénéficient d’une des meilleures protections qui soient : le FICAV.  Le Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV), administré par l’OPC, peut rembourser le voyageur qui n’obtient pas les services touristiques qu’il a payés, en raison du défaut d’un fournisseur ou de la survenance d’un événement, telle une importante tempête de neige. Le Fonds peut aussi indemniser les clients des agents de voyages si cette situation entraîne des déboursés supplémentaires ou la perte d’autres services touristiques achetés à l’agence de voyages. Par exemple, le FICAV pourrait vous rembourser des nuitées d’hôtel imprévues ou, encore, le coût d’une croisière dont vous auriez raté le départ à cause d’un vol retardé.   

Personne n’est à l’abri d’imprévus : surréservation, catastrophe naturelle, instabilité politique, annulation, etc. En campagne d’information jusqu’à la fin mars, l’Office veut faire connaître aux voyageurs les nombreuses situations où le FICAV pourrait leur venir en aide. Il tient aussi à leur rappeler l’importance de faire affaire avec une agence de voyages titulaire d’un permis du Québec, condition essentielle pour jouir des avantages que procure le FICAV.

Faits saillants

  • Que la transaction soit faite en ligne ou sur les lieux physiques de l’agence, les montants payés pour tous les services touristiques achetés d’un agent de voyages titulaire d’un permis du Québec (billets d’avion, transport par autocar, nuitées d’hôtel, croisières, excursions, etc.) sont protégés par le FICAV. Ce n’est pas le cas lorsque l’on réserve directement auprès du fournisseur ou encore, si l’on achète d’un agent de voyages de l’extérieur du Québec.

  • La protection est gratuite depuis le 1er janvier 2024.

  • Dans le cas d’un achat conclu à distance (par téléphone ou par Internet), la Loi sur la protection du consommateur prévoit que, dans certaines circonstances et en respectant certains délais, l’émetteur de la carte de crédit avec laquelle l’achat a été payé doit rembourser le consommateur.

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news-2849 Wed, 19 Feb 2025 11:00:00 -0500 Financement automobile : attention aux pièges https://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/communiques/article/financement-automobile-attention-aux-pieges L’Office de la protection du consommateur met en garde la population contre les contrats de financement automobile qui coûtent cher aux consommateurs. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut être bien outillé. Petits paiements trompeurs

La recherche d’un petit versement périodique fait perdre de vue, à plusieurs, le montant total à débourser. Plusieurs consommateurs finissent ainsi par payer leur véhicule très cher en acceptant un financement sur 5, 6, 7 ou même 8 ans. 

Le calculateur de paiements de l’Office montre à quel point le financement sur plusieurs années peut rapidement devenir hors de prix. Avec un taux de crédit de 6 %, une auto valant 37 999 $ coûtera plus de 7300 $ supplémentaires en frais de crédit sur 72 mois (6 ans).

Un danger guette aussi ces acheteurs : devoir racheter une autre voiture en « traînant » un solde du financement précédent. Pour éviter les excès, des balises viendront d’ailleurs encadrer le transfert, sur un nouveau contrat de financement, d’une dette relative au véhicule donné en échange. Cette mesure, dont des conditions seront précisées par règlement, a été adoptée en novembre 2024 afin de lutter contre différentes pratiques commerciales abusives.

Avenues pour limiter les frais

Aucun commerçant ne peut obliger un consommateur à financer son achat. Payer comptant ou choisir soi-même l’institution financière ou le commerçant de crédit avec qui l’on fait affaire représente toujours une option. Par ailleurs, rappelons que pour économiser des frais de crédit, le consommateur peut payer en tout ou en partie son obligation avant échéance. Aucune pénalité ne peut alors être imposée.

Par ailleurs, le consommateur n’est jamais tenu d’acheter une garantie supplémentaire ou un plan d’entretien, par exemple. La loi prévoit que la vente d’un véhicule routier ne peut pas être conditionnelle à l’achat d’un autre bien ou service, mise à part l’assurance exigée pour conclure un contrat de financement.

Enfin, la règle du « prix tout inclus » interdit au commerçant de réclamer un prix supérieur au prix annoncé. Les frais que le consommateur n’a pas le choix de payer (ex. : frais d’administration, de préparation, de livraison, de nettoyage, etc.) doivent donc faire partie du prix annoncé. Les consommateurs devraient contester les frais ajoutés illégalement, même s’il s’agit d’un achat passé.

Surveillance et information

En moyenne, 23 % des plaintes déposées chaque année à l’Office concernent l’industrie automobile. C’est pourquoi l’Office y concentre des efforts de surveillance, d’information et de sensibilisation. Son action vise à favoriser le respect de la loi, donner des conseils de prévention aux consommateurs et leur offrir des outils pour les aider à faire valoir leurs droits.

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news-2840 Mon, 27 Jan 2025 07:00:00 -0500 Consommateurs, faites valoir vos droits https://www.opc.gouv.qc.ca/actualite/communiques/article/consommateurs-faites-valoir-vos-droits Est-ce que j’ai des recours? Comment faire? Ai-je le temps de m’en occuper? Qui pourrait me donner un coup de main ? Plusieurs consommateurs se laissent facilement décourager quand vient le temps de défendre leurs droits. C’est compréhensible. Mais voici que l’Office de la protection du consommateur met à l’honneur des outils pour leur faciliter la tâche. Une trousse d’information en libre-service

Afin de soutenir les consommateurs qui veulent trouver des solutions en ligne, au moment qui leur convient, l’Office propose sa trousse d’information complète sur le Web, en plus de la fournir au besoin à la suite d’un appel.

Cochez, parmi quelques choix simples, le domaine de consommation concerné et la nature du problème. Vous obtiendrez sur-le-champ une trousse adaptée comprenant des renseignements spécifiques sur les dispositions de la loi qui s’appliquent ainsi que des instructions générales sur la façon de défendre votre cause auprès d’un commerçant ou d’un fabricant, ou des deux.

Le formulaire de mise en demeure inclus dans la trousse permet d’envoyer aux autres parties une lettre formelle, première étape vers un recours judiciaire. Une fois sur deux, sinon davantage, la mise en demeure permettra un règlement sans devoir aller devant le tribunal.

Négociation en ligne : Parle consommation

Vous vivez un différend avec un commerçant et constatez qu’il figure sur la liste des commerçants participant à l’outil de négociation en ligne de l’Office Parle consommation? Voilà une avenue intéressante pour trouver une entente et éviter les tribunaux.

Vous pourrez exposer votre problème et soumettre votre proposition de solution dans un espace virtuel sécuritaire. Si les réponses du commerçant ne vous satisfont pas, un médiateur spécialement formé regardera le dossier et tentera de rapprocher les parties. Si malgré cela, vous demeurez insatisfait de ce que l’on vous propose, vous pourrez quitter la plateforme et tous vos recours demeureront intacts.

L’Office vous guide même quant aux demandes à adresser au commerçant, grâce à des exemples de jugements disponibles en ligne. Ces derniers vous aideront à déterminer une solution raisonnable au problème rencontré.

La plateforme affiche un taux de règlement des dossiers d’environ 75 % et le délai moyen pour conclure une entente en négociation (sans recourir à un médiateur) est de 17 jours ouvrables. De plus, le taux de satisfaction des consommateurs atteint presque 90 %. C’est confidentiel et gratuit.

Communiquez avec l’Office pour qu’un agent ouvre un dossier à votre nom dans Parle consommation.

Achat en ligne : plusieurs situations où l’on peut annuler une transaction

Finalement, l’Office vous renseigne au sujet des recours dans le cas d’une transaction en ligne. En effet, la Loi sur la protection du consommateur comporte des dispositions spécifiques sur le contrat conclu à distance, qui protègent le consommateur lorsque le commerçant n’a pas respecté toutes ses obligations. Dans plusieurs cas, le consommateur dispose d’un droit d’annulation. Et si le commerçant ne rembourse pas dans les 15 jours un achat dûment annulé, le consommateur pourra exiger un remboursement de la part de l’émetteur de la carte de crédit avec laquelle il a payé.

L’outil en ligne vous guide, étape par étape, si vous désirez annuler une transaction sur le Web qui aurait mal tourné.

Au besoin, le bon vieux téléphone

L’Office rappelle que ses agents demeurent disponibles pour répondre aux questions et noter le détail d’une plainte. Chaque année, ils traitent plus de 100 000 appels. Composez le 1 888 OPC-ALLO.

Lien connexe :

La page 3 outils au secours du consommateur présente trois façons efficaces d’exercer vos recours.

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